Le don d’organes

En France, le prélèvement d’organes ne peut se faire sur une personne qui y était opposée.

Il est donc essentiel de communiquer votre choix à vos proches (famille ou toute autre personne qui partage votre vie). En cas de décès brutal, l’hôpital leur posera la question.

Ce n’est pas un sujet facile à aborder car parler du don d’organes, c’est évoquer la mort. Mais lancer une conversation à ce propos, c’est l’occasion d’interroger votre entourage sur son propre choix. Car si tout le monde peut être amené à donner ses organes, tout le monde peut être sollicité pour témoigner en urgence de la volonté d’un proche brusquement décédé. Pour échanger, mieux vaut profiter d’une circonstance qui amène naturellement à ce sujet : une actualité, une émission de télévision, un deuil…. Et utiliser des mots simples pour exprimer sa position et connaître celle des autres.

Pour formaliser votre choix, vous pouvez vous procurer une carte de donneur et la porter sur vous, comme une trace de votre accord

Celle-ci n’a cependant aucune valeur légale : carte ou non, l’équipe médicale doit consulter les proches avant d’envisager tout prélèvement. Elle ne peut donc en aucun cas remplacer une conversation avec votre famille.

A l’inverse, si vous y êtes opposé, inscrivez-vous sur le registre national des refus, qui lui a une valeur légale. Il est systématiquement consulté avant tout prélèvement. C’est l’assurance que votre volonté sera respectée.

Et si vous changez d’avis, vous pouvez à tout moment envoyer un courrier demandant votre retrait de ce fichier.

Extrait du magazine de la CAF : « Vies de Famille » Octobre 2008

Carte de donneur et inscription sur le registre national des refus sur le site www.dondorganes.fr